Centre Hospitalier Chrétien
Siège principal
Contact :
Clinique Saint-Vincent 04 239 49 70
Clinique Saint-Joseph 0476 55 94 91
Le programme de prise en charge proposé au sein du CHC, nommé L’unité intégrée d’hépatologie, a pour objectif une évaluation générale et interdisciplinaire de la problématique alcoolique mettant en avant les circonstances de la consommation et ses conséquences qu’elles soient psychiques ou physiques. Ce projet a débuté en octobre 2017.
L’hospitalisation est conçue comme une succession de deux séjours d’une semaine, séparés d’un retour à la maison d’une semaine pour réexposer le patient aux conditions de vie quotidienne. Les hospitalisations ont lieu du lundi au lundi. L’étiquette psychiatrique pouvant porter préjudice, elles se réalisent dans un service de gastro-entérologie en clinique générale qui comprend 2 Lits pour ces patients. Un contrat est au préalable donné à la personne acceptant d’intégrer le projet afin d’établir une réglementation à suivre.
Un bilan pluridisciplinaire (médico – psycho – social) est réalisé lors de la première semaine d’hospitalisation, ainsi qu’une première rencontre avec le psychologue et le psychiatre et, éventuellement, avec un membre de l’entourage du patient. Un sevrage sera également réalisé pendant cette première semaine. Le patient bénéficie du passage de l’assistante sociale et de la diététicienne.
La semaine de retour à domicile doit permettre au patient d’être confronté à nouveau aux circonstances et aux situations dans lesquelles il consomme de l’alcool et d’en prendre note pour pouvoir en rediscuter lors de la deuxième semaine d’hospitalisation. Le but est également de pouvoir commencer la réflexion quant aux projets abordés lors de la première semaine d’hospitalisation. En cas de difficultés lors de cette semaine, le patient peut bénéficier, s’il le désire, d’un contact téléphonique avec le service et/ou avec son médecin traitant informé de son hospitalisation.
Au cours de la deuxième semaine d’hospitalisation, quelques examens complémentaires seront peut-être nécessaires pour achever le bilan somatique. Cette deuxième semaine sera cependant essentiellement consacrée à la rencontre des psychologues et psychiatre avec qui sera discuté l’instauration d’une stratégie de maintien de l’abstinence ou de contrôle de la consommation ainsi que la mise en place de projets et encadrements pour la suite.
Le projet s’inspire de l’existence de cette même formule aux Cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles où l’efficacité a été démontrée depuis près de 13 ans maintenant